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TANDAVA * MORIERES YOGA
Le yoga qui remonte à la Source

Yoga Thérapeutique


Vie, mort, santé, insolence : 

Théorie : vie et morts, insolence.

Le jeu de la santé et le jeu de la mort, c'est aussi de l'insolence, il faut avoir une certaine forme d’insolence vis-à-vis de la mort, mais aussi vis-à-vis de la vie et de la santé, ceci étend dit évidemment entre nous. Il y a une certaine insolence vis-à-vis de la mort pour lui montrer qu’on n’est pas obligé d'être à ces bottes à son service, son esclave, et que vis-à-vis d'elle, libre je suis, libre, je serais de choisir le moment. Pareil pour la vie et pour la santé, le problème, c'est que s'il n'y a pas d'insolence et pour la mort et pour la vie et la santé on va se protéger avec tous en permanence, on va devenir craintif, ce qui ouvre les portes des influences de la mort et de la vie et la maladie.

 L’insolence dans la voie tantrique, c’est l'énergie du héros, si l'on n'est pas insolent d’un feu héroïque, on va passer d’un feu timoré à un être timoré qui se protège en permanence. Or, la longévité et la santé, c'est pas du tout une question de protection, d'évitements de peur, bien que notre société souhaiterait nous le faire croire, elle voudrait faire de nous en permanence des être timoré, assisté, surtout au niveau de la santé, et même si c’est une réalité a un certain niveau de la société, en général ce n’est pas valide pour soi, pour l'individu que je suis, moi, libre.

Nous sommes des solitaires vivant dans un troupeau, des âmes libres dans l'enclos de la société, on n’est dans une voie de solitaires de toutes façons, toutes les voies le sont, même si on se regroupe si on marche ensemble même si on apprend ensemble, seul je suis né, seul je mourrais. Dans la démarche spirituelle il n'existe pas de voies communautaires ce sont juste des erreurs, des aménagements, des protections, des façons d’avoir moins peur, de se sentir moins seul, il n’y a pas de liberté sans l’amour de cette solitude.
 
Dans cette voie de solitaires on ne doit pas se laisser contaminer par les sirènes de la société et des conditionnements de tous ordres, principalement au niveau de la santé. Les laboratoires pharmaceutiques et les protections juridiques des médecins et des états, font souvent beaucoup de conditionnements et nous amènent à adhérer à des réalités qui ne sont pas forcément les plus justes, en tous cas, qui nous enlèvent véritablement notre confiance en nous, notre autonomie. Notre corps renferme en lui tous les potentiels et même s'il m’arrive une histoire une maladie, quelque chose de pas bien à l'intérieur de moi, ça peut arriver, il y a forcément quelque part dans ce corps-là, des moyens de s'adapter, de se guérir et de continuer le chemin. 
 
Et, s’il n’y a pas cette insolence face à la mort et à la santé, difficile de résister, et petit à petit on va être contaminé par les croyances et les discours ambiants, cette insolence est une façon de danser notre propre liberté, de jouer avec l'énergie, de se faire confiance, et c'est une façon d'être au centre de soi-même a l'abrit des influences marchandes. La confiance, c'est un vrai pouvoir, une vraie force intérieure, la confiance elle doit être d'abord en soi, quand on là en soi, comme tous les sentiments, on peut l’exporter l’utiliser vis-à-vis des autres et des événements, on ne peut pas donner sa confiance à quelqu'un si on ne l'a pas en soi, envers soi, c'est comme l'amour, on ne peut pas donner de l'amour à l’autre lorsqu'il n'y a pas d'amour en soi, pour soi.

Bastrikha thoracique thérapeutique.

Que gèrent ida et pingala ?
Ida canal de gauche, pingala canal de droite. Ida et pingala gèrent la lune, le soleil, le côté gauche, le côté droit, le féminin, le masculin, le sympathique, le parasympathique, prana et apana dans le souffle. On ne doit pas oublier qu'il y a une gestion de tous les fonctionnements physiologiques, énergétiques des différents corps dans ces trois nadis ida, pingala et sushumna la colonne vertébrale, et les centres qui sont directement liés à eux. Mais ida et pingala gèrent autre chose, par exemple ida gère la souffrance, et pingala gère aussi la souffrance, on va faire une différence ida va gérer la souffrance mentale émotionnelle affective et pingala va gérer la souffrance physique, physiologique qui se rattache à notre corps notre chair, donc si pingala gère la souffrance physique, ida gère la souffrance non physique, pour les applications thérapeutiques c'est vraiment intéressant.

Comment peut-on faire avec ça ? On sait qu'on a un canal qui gère la souffrance non physique et l'autre qui gère la souffrance physique, ça ouvre des perspectives en cas de besoin pour soi et pour les autres.
Quand ces deux canaux s'immobilisent les souffrances se neutralisent, c'est simplement l'activité d'ida et pingala qui retient l'individu dans la souffrance, dans le doute qui véhicule. La souffrance, au niveau neurologique sensoriel, au moment où tout s'arrête, lorsque les canaux sont neutralisés et que le souffle, l'énergie, la conscience passent au milieu, il n’y a de la place que pour la joie, la béatitude, le bonheur, tout ce qui est agréable, la souffrance à ce moment-là qu'elle que soit sa cause va obligatoirement disparaître.

Technique expliquée bastrikha thoracique thérapeutique.

Tout le monde connaît, les mains sur le coeur et les pouces appuyés sur la poitrine, la visualisation dans la roue du coeur, a l’inspiration les bras qui montent, l'expiration qui redescendent, la synchronicité entre la visualisation, le mantra qui est HAM SA et le mouvement des bras et le souffle forcément, tout ça c'est le bastrikha thoracique classique, ce bastrikha thoracique classique est en relation vous le savait avec la roue du coeur et le coeur a une particularité au niveau des différents souffles c'est un carrefour des vayus des Prana et des énergies.

Pour le bastrikha thoracique thérapeutique, on va d'abord le faire dans le canal de gauche, je ne vais bouger qu'un seul bras en l'occurrence le bras gauche, je vais monter le bras gauche pour inspirer visualiser que ça monte dans le canal de gauche, pareil pour expirer, en visualisant que ça descend, l’inspiration qui monte, l’expiration qui descend. De plus la présence oculaire va être très forte, les yeux vont accompagner le processus, c'est-à-dire que les yeux fermés j’ai le regard complètement à gauche pendant que mon souffle est à gauche, toujours le son OM, ensuite après une petite série, on fera pareil du côté droit, le regard va suivre et la dernière série la troisième sera dans la sushumna avec les deux bras en même temps.

Le rythme devra être un peu plus lent, plus intériorisé que dans la pratique classique. Pour certains ça paraîtra moins intense, mais rapidement vous vous rendrez compte que ce n’est pas vrai, la rétention à poumons pleins se fera après la série, c'est-à-dire que je vais faire d'abord une minute par exemple à gauche, une minute à droite et puis ensuite une minute au milieu et puis on va à un moment donné faire une inspiration , enlacer les mains et les tourner vers le plafond tout monter vers le haut et faire la rétention dans la position des bras en extension, toujours le son OM.

Ce qui va faire l'intensité, c'est l'ensemble de ses 5/6 pratiques qui vont devenir une seule pratique. Ça va être dans cette nouvelle coquille de pratiques mixées que vous allez trouver l'intensité par le passage de l'une à l'autre, comme si c'était la même pratique. Donc dans le bastrikha thoracique vous garderez une tenue de la base, le regard très présent à gauche ou à droite ou au centre et la position de la langue aussi très présente. On va faire trois petites séries pour l'entraînement, gauche rétention, droite rétention, centre rétention, on pourrait faire aussi trois séries à gauche, trois séries à droite et enfin trois séries au centre.
David Panis

 

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